Petite soeur

A tes yeux toujours bleus où jamais il ne pleut
Petite sœur, reprends courage
Le temps tapine sur les trottoirs de ta ville, petite sœur
Le temps se vend au plus offrant…

Toi tu ne te donnes qu’au vent.
Le vent t’emporte au-dessus des toits de ta ville

A ton sourire, tyran-terreur, qui a asservi tous les cœurs
Petite sœur, délivre-nous
Le temps nous tue à petit feu là dans nos villes, petite sœur
Le temps aguiche les passants…

Toi qui n’as qu’un seul amant,
Envoie le temps se prostituer hors de nos villes